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La vie heureuse de Léopold Z
La veille de Noël, un conducteur de chasse-neige (Guy L’Ecuyer) de Montréal se voit soudainement confier la mission de travailler sous une tempête de neige inattendue. La situation est problématique car il n’a pas terminé ses courses de Noël. Déterminé à terminer ses courses tout en faisant son boulot, Léopold devient la victime d’une série de mésaventures comiques qui sont tout aussi ridicules les unes que les autres, au fur et à mesure que son temps commence à manquer.
Parti pour être un simple documentaire de l’ONF sur le déneigement, le réalisateur Gilles Carle l’a créativement repensé pour en faire un film narratif unique, au croisement entre le documentaire et le cinéma vérité. Ce long métrage présente également de façon effrontée les questions sociales et politiques contemporaines. Il a remporté le prix du Meilleur long métrage au Festival international du film de Montréal 1965.
Réalisation
Gilles Carle
Scénariste
Gilles Carle
Distribution
Guy L'Écuyer, Paul Hébert, Suzanne Valéry
Producteur
Jacques Bobet
Genre
Comédie
Thème
Classiques
Langue originale
Français
De père en flic
Le duo infiltre un camp de plein air pour pères et fils, afin de se rapprocher de Charles Bérubé (Girard), l’avocat des motards. Tandis que Jacques et Marc tentent de savoir où se trouve leur collègue disparu, les activités du camp visant à développer les liens affectifs père-fils ont un impact émotionnel et humoristique sur leur propre relation. De père en flic est le film en français le plus lucratif de l’histoire du Canada.
« Une comédie à ne pas manquer, avec un duo dysfonctionnel formé d’un père et d’un fils tous deux policiers qui sont obligés d’infiltrer un camp de ressourcement père-fils… un genre hybride franchement amusant. » — Michael Rechtshaffen, Hollywood Reporter
Réalisation
Émile Gaudreault
Émile Gaudreault a coscénarisé Louis 19, le roi des ondes, plus tard adapté par Ron Howard et intitulé EDtv. Il a co-scénarisé et réalisé De père en flic (le film francophone le plus lucratif de l’histoire du Canada), Le vrai du faux, Le sens de l’humour et Mambo Italiano, qui a obtenu six nominations aux Canadian Comedy Awards. Émile Gaudreault a également écrit et réalisé De père en flic 2, et plus récemment, la comédie Menteur. Il a également coécrit le film Lignes de fuite et produit la version anglaise de De père en flic : Fathers and Guns.
Scénaristes
Émile Gaudreault, Ian Lauzon
Distribution
Michel Côté, Louis-José Houde, Rémy Girard, Patrick Drolet, Caroline Dhavernas
Producteurs
Denise Robert, Daniel Louise
Genres
Action/Aventure, Comédie, Drame
Thème
Rapports familiaux
Langue originale
Français
Le déclin de l’empire américain
Si l’histoire se déroule dans l’univers de l’intelligentsia, il n’y a rien d’intellectuel ni de coincé dans leurs propos! Satirique et plein d’esprit, Le déclin de l'empire américain passe d’une comédie de mœurs à une émouvante exploration des relations humaines et de la perte.
Figurant à deux reprises sur la liste des Dix meilleurs films canadiens de tous les temps établi par le Festival international du film de Toronto (en 1993 et 2004), le film a été mis en nomination pour un Oscar et remporté neuf prix Génie.
Réalisation
Denys Arcand
Scénariste
Denys Arcand
Distribution
Pierre Curzi, Dorothée Berryman, Louise Portal, Rémy Girard, Gabriel Arcand
Producteurs
Roger Frappier, René Malo
Genres
Comédie, Drame
Intérêts
Arts et culture, Politiques et justice sociale, Rapports familiaux
Langue originale
Français
Polytechnique
Il y a des tragédies qui sont tellement dévastatrices qu’elles défient toute compréhension raisonnable.
Villeneuve filme en noir et blanc en essayant de maintenir une perspective calme et sensée face à un acte de violence si absurde. Le résultat est un compte-rendu sensible, mais austère, d’un des crimes le plus profondément troublant de l’histoire canadienne récente.
Le film s'est vu décerner neuf prix Génie, y compris celui du Meilleur film, et cinq prix Jutra. L’Association de critiques de films de Toronto lui a décerné le prix du Meilleur film canadien et le critique Brian D. Johnson l’a considéré comme « un film de courage étonnant ».
Réalisation
Denis Villeneuve
Scénariste
Jacques Davidts
Distribution
Maxim Gaudette, Sébastien Huberdeau, Karine Vanasse, Evelyne Brochu
Producteurs
Julien Rémillard, Maxime Rémillard, André Rouleau, Don Carmody
Genres
Drame, Suspense
Intérêts
Histoire, Politiques et justice sociale
Langue originale
Français
Il était une fois les boys
Dans cet antépisode original et humoristique, nous retrouvons les boys en 1965 tels qu’ils étaient à l’origine : des adolescents exubérants. Rêvant de victoire durant le tournoi des fêtes, les joueurs, en vacances pour Noël, n’ont pas le temps de se reposer : il y a des buts à compter et des trophées à gagner!
Rempli de hauts et de bas qui évoquent les expériences en montagnes russes que vivent les adolescents, Il était une fois les boys est une rareté au cinéma : un antépisode fantastique et très populaire!
Réalisation
Richard Goudreau
Scénariste
Richard Goudreau
Distribution
Simon Pigeon, Derek Poissant, Maxime Desjardins-Tremblay, Samuel Gauthier
Producteurs
Michel Gauthier, Richard Goudreau, André Rouleau
Genre
Comédie
Thème
Sports
Langue originale
Français
Rhymes for Young Ghouls (Rimes pour revenants)
C’est une vie dure mais elle s’y fait. Au moins jusqu’au moment où l’équilibre précaire de son monde est menacé par le retour de son père de la prison, et le vol de son argent de la vente de drogue.
Moitié fable, moitié drame villageois, Rimes pour revenants est un drame étonnant et riche en imagination, qui raconte comment devenir adulte pendant une période noire du traitement de la population autochtone au Canada.
« Un cinéma de genre [autochtone] intelligent, avec une héroïne forte, belle et autochtones qui, avec son courage, aide à réparer une injustice. » — Liam Lacy, The Globe and Mail
Réalisation
Jeff Barnaby (Mi’qmaw)
Scénariste
Jeff Barnaby (Mi’qmaw)
Distribution
Kawennáhere Devery Jacobs (Mohawk), Glen Gould (Mi’qmaw), Brandon Oakes (Mohawk), Roseanne Supernault (Cree/Métis)
Producteurs
Aisling Chin-Yee, John Christou, Justine Whyte
Genres
Drame, Science-fiction/Fantastique
Intérêts
Cinéaste autochtone, Histoires PANDC
Langue originale
Anglais
La disparition des lucioles
Se sentant étouffée par les limites de sa petite ville, Leo (Karelle Tremblay) n’a pas très envie de célébrer ses 18 ans, qui la rapproche de l’âge adulte qu’elle ne souhaite pas affronter. Fatiguée que sa famille la harcèle au sujet de son avenir, elle se rebelle contre les siens en se liant d’amitié avec Steve (Pierre-Luc Brilliant), son professeur de guitare, de loin son aîné, qui vit toujours dans la cave du domicile de sa mère. Leo est fascinée à la fois par ses capacités musicales et son manque d’ambition qu’il manifeste à travers son refus total de faire autre chose. Ce qui contraste radicalement avec tous ceux qu’elle côtoie au quotidien.
Chronique silencieuse et poignante d’une petite ville, ce troisième film du célèbre réalisateur québécois Sébastien Pilote a remporté le prix du meilleur film canadien au Festival international du film de Toronto 2018.
Réalisation
Sébastien Pilote
Scénariste
Sébastien Pilote
Distribution
Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau
Producteur
Sébastien Pilote
Genre
Drame
Langue originale
Français
Les mauvaises herbes
Jacques (Alexis Martin) est un acteur dont la carrière bat de l’aile. Pour tenter d’échapper à un usurier, il passe un deal à contrecœur avec Simon (Gilles Renaud), un propriétaire de serre qui cultive secrètement de la marijuana. Ce dernier demande à Jacques de s’occuper de la culture et de la récolte. En échange, Simon propose de le cacher pour fuir le gangster à qui il doit de l’argent et de lui reverser une partie des bénéfices pour rembourser ses dettes.
Pour le bon fonctionnement de leur projet, deux hommes doivent collaborer avec une technicienne dotée d’une énergie insolente (Emmanuelle Lussier-Martinez). Craignant de voir leurs secrets bientôt découverts, les deux hommes se lancent dans une course contre la montre pour achever la récolte.
« Les Mauvaises Herbes » a reçu quatre nominations aux Canadian Screen Awards, dont une dans la catégorie Meilleur film, et deux Prix Iris pour le meilleur scénario et le meilleur second rôle.
Réalisation
Louis Bélanger
Scénaristes
Louis Bélanger, Alexis Martin
Distribution
Alexis Martin, Gilles Renaud, Emmanuelle Lussier Martinez
Producteurs
Lorraine Dufour, Luc Vandal
Genres
Comédie, Drame
Langue originale
Français
Les invasions barbares
Une lumineuse comédie douce-amère qui a valu au Canada son premier Oscar du Meilleur film en langue étrangère. Le film a également remporté le prix du Meilleur scénario au Festival de Cannes et un cinquantaine d'autres prix.
Réalisation
Denys Arcand
Scénariste
Denys Arcand
Distribution
Rémy Girard, Dorothée Berryman, Stéphane Rousseau, Marie-Josée Croze
Producteurs
Daniel Louis, Denise Robert
Genre
Comédie
Intérêts
Arts et culture, Politiques et justice sociale
Langue originale
Français
Rebelle
Kim Nguyen de Montréal, qui a gagné plusieurs prix pour son œuvre riche, a voyagé loin de Canada pour raconter cette histoire importante.
Une histoire d’amour impossible et poignante, Rebelle a été nommé aux Oscars et a gagné dix prix Écrans canadiens.
Réalisation
Kim Nguyen
Scénariste
Kim Nguyen
Distribution
Rachel Mwanza, Alain Lino Mic Eli Bastien, Serge Kanyinda
Producteurs
Pierre Even, Marie-Claude Poulin
Genre
Drame
Intérêts
Cinéaste asiatique, Histoires du monde, Histoires PANDC, Politiques et justice sociale
Langue originale
Français